Plusieurs évènements peuvent nous amener à souffrir de petites fuites, voire d’incontinence urinaire. Si ce risque augmente avec l’âge, certains adultes peuvent subir ce désagrément compliqué à vivre au quotidien. Heureusement, des moyens existent pour y faire face, voire réduire ou mettre fin à celle-ci.
Les protections en cas de fuite
Tout d’abord, le moyen le plus simple de vivre malgré fuites et incontinence reste l’usage de protections prévues à cet effet. Vous pourrez par exemple opter pour des petits protège-slips ou bien pour des couche adulte sur senea selon le degré d’incontinence qui vous affecte. Ces protections s’adaptent à votre morphologie et ce que vous portez puisqu’il existe des protections aussi bien pour les hommes que pour les femmes. Pour la nuit, il est également possible d’acquérir des alèses spécialement conçues en cas d’incontinence urinaire. Vous n’aurez donc plus crainte de salir vos draps et pourrez passer des nuits sereines.
Enfin, même si cela reste rare, les adolescents peuvent, eux aussi, souffrir de ce problème. Là encore, des protections spécialement adaptées à leur morphologie sont disponibles.
Si vous comptez vous baigner à la piscine ou aller à la plage, vous pourrez également opter pour un maillot prévu pour intégrer une protection de manière discrète.
Grâce aux diverses dimensions et différents degrés d’absorption, les protections en cas d’incontinence urinaire vous assurent confort, hygiène et discrétion au quotidien.
Comment traiter l’incontinence urinaire ?
Si l’incontinence est trop importante ou trop handicapante, il est également possible de la traiter par différents moyens. Tout d’abord, commencez par consulter votre médecin traitant. Vous lui expliquerez le degré d’incontinence au quotidien, ainsi que la gêne ressentie. Le médecin pourra vous aiguiller sur certaines bonnes pratiques à adopter pour limiter ce désagrément.
Dans certains cas, il pourra aussi vous proposer un traitement de type antispasmodique qui va aider à mieux contrôler votre vessie. En cas d’effet secondaire, n’hésitez pas à en faire part à votre praticien.
Il est également possible de suivre une rééducation périnéo-sphinctérienne pour l’incontinence générée par un effort physique (ex : course à pied). Cette rééducation se fait auprès d’un kinésithérapeute ou d’une sage-femme. Le ou la professionnelle vous indiquera aussi les exercices à réaliser chez vous pour améliorer les résultats de cette rééducation. Les femmes ayant accouché et sujettes aux fuites urinaires suivent souvent ce type de rééducation, tout en s’équipant de protections adéquates.
Cette rééducation est également conseillée aux patients souffrant d’une incontinence par impériosité ou mixte. Elle pourra être complétée par un traitement comportemental.
Enfin, si l’âge et l’état de santé le permettent, il sera aussi possible de subir un traitement d’ordre chirurgical. Celui-ci est généralement proposé si les autres méthodes ne permettent pas d’améliorer l’incontinence et que celle-ci devient vraiment handicapante au quotidien. Il faudra pour cela disposer d’un bilan fait par un urologue ou d’un gynéco-obstétricien. Plusieurs méthodes chirurgicales sont disponibles. Il est possible de mettre en place un sphincter urinaire artificiel, des bandelettes comme support de l’urètre ou encore des ballons ajustables permettent de compresser l’urètre à la sortie de la vessie. Des injections préri-urétrales pourront sinon être effectuées via ce traitement chirurgical.
